Conférences-Séminaires
Ecritures créatives : représentations contemporaines, processus créatifs, ...

Titre complet : Ecritures créatives : représentations contemporaines, processus créatifs, nouveaux enjeux professionnels"
Du jeudi 7 juin 2018, 09:00 au samedi 9 juin 2018, 19:00 - Université Catholique de L'Ouest - 3 Place André Leroy 49008 Angers - Afficher la carte
Ce colloque est organisé par l'équipe de recherche LICIA (Langages, Interactions Culturelles, Identités et Apprentissages), une équipe qui réunit au sein de la Faculté des Humanités de l'UCO des chercheurs de différentes disciplines (Sciences de l’information et de la communication, Science du langage, Histoire de l’art, Arts plastiques, Musicologie, etc.)
Dans une visée interdisciplinaire, l'axe principal de recherche de cette équipe est l'interculturel abordé sous l'angle de l'étude des langages, des interactions culturelles, des identités et des apprentissages.
Ce colloque s’inscrit dans un contexte où les dispositifs d’éducation et de formation sont de plus en plus perméables aux pratiques d’écritures créatives. Outre les dimensions éthiques, anthropologiques et littéraires, seront interrogés les processus d’écriture créative à l’œuvre dans les domaines éducatifs (universitaires, scolaires, périscolaires), professionnels (insertion sociale, développement personnel, entreprise, domaine thérapeutique) et personnels.
Pré-programme : [Le programme définitif sera en ligne à partir de la mi-mai 2018]
5 conférences, 22 communications (dont un symposium), 5 tables rondes, 7 ateliers d'écriture, un spectacle, un point librairie, des pastilles d'écriture et même un commando d'écriture!
- Les conférences :
"Histoire des ateliers d'écriture". Jacqueline Laffont-Terranova. Jeudi 7 Juin 2018.
"Que faire de la "catharsis" en atelier d'écriture ?" Alain André. Vendredi 8 juin 2018.
"L'atelier d'écriture partagé ou la force de l'interdépendance". Evelyne Plantier. Samedi 9 Juin 2018.
"Filiations et renouvellement dans les pratiques d’écriture créative contemporaines en formations". Anne-Marie Petitjean. Jeudi 7 juin 2018
"Thème : Rhétorique, écriture d'invention et écriture créative"(titre à venir). Nathalie Denizot. Vendredi 9 juin 2018.
- Le spectacle :
"Chanteur" de Christophe Bell Œil (Un spectacle qui fait la part belle à l'écriture créative). Vendredi 8 juin 2018 (spectacle réservé aux participants au colloque. 18h30 - 19h30) suivi de l'Apéritif-Buffet (Vendredi 8 juin 2018 à partir de 19h30).
Vous pouvez vous inscrire dès maintenant jusqu'à la fin du mois de Mai 2018 ICI.
L'inscription vous donne accès aux conférences, communications, symposium, tables rondes, ateliers, spectacle et animations ainsi qu'à l'apéritif-buffet du vendredi 8 juin 2018.
« Devant l’histoire, que peut la littérature ? » - Rencontres de Fontevraud

Du 21 au 23 juin 2018 à l'abbaye de Fontevraud - 49590 Fontevraud-l'Abbaye, France
« Si on admet que les fictions instruisent de l’histoire autrement que l’histoire elle-même, si elles sont le lieu du déchiffrement de la modernité, comme le soutient Balzac, convaincu que la lecture des romans aurait permis à ses personnages de mieux pénétrer le sens de leur destinée historique, pourquoi ne pas conjuguer la perspicacité du romancier et celle de l’historien ? », écrit Mona Ozouf dans Les Aveux du roman en 2001. Ce programme de rapprochement des sensibilités, des accès à la connaissance et des « perspicacités » entre littérature et histoire a été assez largement accompli depuis une quinzaine d’années. On ne citera que les numéros spéciaux des Annales (« Savoirs de la littérature », mars-avril 2010), du Débat (« L’Histoire saisie par la fiction », mai-août 2011), de Vingtième Siècle (« Histoire et roman », octobre-décembre 2011), ou des Temps Modernes (« Formalisme et littérature », novembre-décembre 2013), pour s’en convaincre. Historiens, littéraires, écrivains désormais dialoguent, se lisent, apprennent les uns des autres, et les écritures, tant dans le champ des sciences sociales, de la critique littéraire que dans le paysage foisonnant des romans, récits, fictions contemporains, en témoignent abondamment.
C’est pour questionner ces lectures et ces écritures croisées que les Rencontres de Fontevraud initient un nouveau cycle, « Frontières sensibles : littérature et histoire », qui, tous les deux ans, souhaite réunir dans l’abbaye royale, pour trois journées, les témoins et les acteurs de ce rapproché à multiples facettes. Sous la forme conviviale propre au lieu, tables-rondes, dialogues, ateliers, lectures, conférences, se succèdent et s’entrecroisent afin de faire surgir par l’écoute et le débat quelques interrogations qui nous occupent : quel est l’usage des textes littéraires par les historiens, et inversement, l’usage des textes d’historiens par les écrivains ? Existe-t-il un « style des historiens », autrement dit, l’histoire a-t-elle une écriture ? Comment croiser les « fabriques » respectives du texte ? De l’archive au récit, la littérature et l’histoire s’écrivent-elles mutuellement ? En quoi la littérature est-elle devenue un savoir pour l’histoire ? Il s’agit donc de saisir tout ce qui peut séparer et réunir, hier et aujourd’hui, l’histoire et la littérature. Autant de questions reprises par le titre de ces premières Rencontres de Fontevraud : « Devant l’histoire, que peut la littérature ? ». Antoine de Baecque et Patrick Deville
Les correspondances de gens ordinaires

Du vendredi 22 au dimanche 24 juin à Ambérieu-en-Bugey, Jornées de l'Autobiographie de l'APA
Adhérents, amis de l’Association et invités se retrouvent pour deux journées bien remplies. Lectures, spectacles, conférences, Tables rondes mais aussi ateliers d’écriture ou d’information, "cartes blanches" (à l’initiative de participants) se succèdent dans une atmosphère conviviale.
Présentation :
Échange de courrier suivi entre deux personnes, la correspondance est a priori confidentielle, parfois publiée lorsqu’elle concerne des personnes célèbres. Mais qui n’a jamais écrit de lettre ou envoyé de carte postale ? Et qui, aujourd’hui, ne correspond pas par courrier électronique ?
Lettres d’amour, lettres d’amis, lettres familiales , lettres de soldats, lettres de prisonniers, lettres de pays lointains, lettres à un professeur, lettres politiques. Les destinataires et les raisons d’écrire sont variés. On écrit pour l’autre dont on attend la réponse, mais on écrit aussi pour soi. Quand et à qui écrivons-nous des lettres ? Que faisons-nous de celles que nous recevons ? Avec quel instrument écrivons-nous ? Gardons-nous nos courriers ? Les relisons-nous ? Comment les classer ? Ces questions et bien d’autres seront abordées lors de ces Journées, à travers des tables rondes, des films, des ateliers, une exposition, une invitation à déposer une lettre dans un sac postal, à répondre à un questionnaire. Ces différentes approches nous donneront l’occasion de nous informer, de réfléchir, d’échanger et... d’écrire des lettres !
Les inscriptions sont déjà ouvertes et sont à prendre avant le 30 avril.
Et deux conférences en accès libre
Samedi 23 juin, 14h15 à 16h30
Lettres d’amour avec Christine Caille, Sabine Kraenker, Béndicte Obitz, Gwenaelle Sifferlen, débat animé par Véronique Leroux-Hugon
Dimanche 24 juin, 14h15 à 16h30
Transmettre des correspondances : sauvegarde, classement, édition, utilisation dans la construction d’une autobiographie, avec Marlène Kayen, Véronique Leroux-Hugon, Malcolm Saunders, débat animé par Gérald Cahen
Apprendre de la maladie entre récit, savoir et histoire

Le 23 juin 2018, un SÉMINAIRE ANNUEL - Histoires de vie en formation - Université de Tours – Site des Tanneurs - 3 rue des Tanneurs – 37000 Tours - TA ext – Amphi 4
Présentation par Hervé Breton, responsable du DUHIVIF - DU « Histoires de vie en formation »
L’expérience de la maladie fait advenir dans le cours de la vie du sujet des formes de « pâtir » qui font événement. Ces vécus de vulnérabilité, de dégradation de la capacité à se maintenir agent de son devenir, douleur et de souffrance, peuvent, selon certains, être pensés comme des moments initiatiques ; pour d’autres, comme un processus de transformation identitaire ou, encore, comme une construction sociale du malade qui interagit dans des nouveaux milieux et sous d’autres regards (milieux hospitaliers, associations de patients…). La maladie implique un ajustement biographique et une réorganisation de l’image de soi. En faisant l’expérience du péril - selon un processus de mort/renaissance - le patient se transforme au gré des évolutions de sa maladie, des gestes appris pour se maintenir en vie et du côtoiement de nouveaux milieux professionnels. Ces transformations adviennent selon des rythmes et des temporalités encore trop peu étudiées. La maladie a une histoire, indissociable de celle du sujet devenu, pour le corps médical, un « malade ». Resituer l’irruption de la maladie dans l’histoire du patient, c’est potentiellement transformer le regard porté sur l’expérience de la maladie, ses motifs et ses formes de déploiement. C’est également repenser le vécu de la maladie dans la durée pour en caractériser des savoirs autres que ceux liés à la seule maîtrise de gestes et de savoirs directement en lien avec les traitements et les formes d’adaptation nécessaires aux interactions avec le monde médical.