Expositions
1940, Les Parisiens dans l’exode

Jusqu'au au dimanche 13 décembre 2020, du mardi au dimanche de 10:00 à 18:00, une exposition de photographies, archives, dessins d'enfants - Musée de la Libération de Paris, Musée du Général Leclerc, Musée Jean Moulin - 4 Avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy 75014 Paris
Du début du mois de mai à la mi-juin 1940, les populations traversent un moment historique bouleversant : la fuite sur les routes de huit millions de personnes pour échapper à l’avance des armées allemandes.
Les trois quart des Parisiens se jètent sur les routes, entassant comme ils le pouvaient leurs affaires les plus précieuses, dans un chaos inimaginable. Cet effondrement brutal des structures et de l’organisation de la société explique pour partie l’accueil fait à l’armistice demandé par le Maréchal Pétain.
Ce mouvement de masse vers le sud ou l’ouest de la France prend de telles proportions que la référence à la Bible s’impose rapidement pour le nommer : l’exode...
L’accent est mis ici sur une expérience collective faite de millions d’histoires individuelles, mêlant les Parisiens aux autres Français, aux Belges ou aux Luxembourgeois. En s’appuyant sur des films d’époque, des témoignages, des dessins - d’enfants notamment - et des archives, l'exposition plonge dans cette période singulière de l’histoire. Le visiteur y découvre peu à peu le sentiment d’urgence qui saisit les Parisiens et leur départ en catastrophe pour se retrouver dans la masse de réfugiés qui déferle sur les routes.
L’exposition apporte un éclairage sur le sort des réfugiés et la fragilité des institutions.
Les commissaires Sylvie Zaidman et Hanna Diamond vous présentent l'exposition
Paris 1910-1937. Promenades dans les collections Albert-Kahn

Du 16 septembre 2020 au 11 janvier 2021, tous les jours sauf le mardi de 11h à 19hCité de l'architecture & du patrimoine - Galerie haute des expositions temporaires - 1 place du Trocadéro et du 11 novembre - 75016 Paris
Produite en partenariat avec le musée départemental Albert-Kahn, cette exposition explore à travers l'image, le Paris de la Belle époque à la fin des années 1930. À partir des autochromes et des films produits par les opérateurs des Archives de la Planète, l'exposition dresse un portrait de la ville et révèle le glissement d'une capitale intemporelle vers une métropole soucieuse de progrès et tournée vers l'avenir. ...
L'exposition souligne les liens étroits de cette collection avec les grandes questions urbaines qui ont accompagné la mutation de la capitale en ville moderne, à la genèse du Grand Paris. À travers une déambulation poétique dans la ville, elle propose aux visiteurs un parcours immersif, au cœur de l'image, propre à montrer le glissement d'une capitale intemporelle, en cours de patrimonialisation, vers une métropole tournée vers l'avenir. À l'appui des 120 autochromes en couleurs et des films projetés sont exposés des œuvres et documents uniques provenant notamment des collections de la Cité de l'architecture & du patrimoine.
Autrices, écrire libre (1945-1980)

Du 15 septembre - 14 novembre 2020, une exposition à la Galerie Gallimard, du mardi au samedi de 13H à 19H ou sur rendez-vous au 30-32 rue de l'Université, 75007 Paris
Exposition réalisée avec le concours exceptionnel de la Bibliothèque Nationale de France et en partenariat avec l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine.
"L’attribution du prix Goncourt à Elsa Triolet en 1945 marque l’entrée des femmes dans un palmarès aussi masculin que l’avait été jusque-là son jury. L’événement inaugure une ère enfin plus favorable à la mixité en littérature, après des décennies de sous-représentation des auteures dans les catalogues des éditeurs français. L’une des particularités de ce mouvement d’émancipation intellectuelle est qu’il livre son sens critique en même temps qu’il s’accomplit en œuvres ; dans le prolongement de la parution du Deuxième Sexe (1949), les femmes enfin s’expriment et s’expliquent ; et elles disposent de «lieux» pour le faire, comme l’avaient appelé de leurs vœux Virginia Woolf et Colette...."
PASCAL QUIGNARD – L’HOMME AUX TROIS LETTRES

Du 30 septembre au 29 novembre 2020, une exposition à la BnF / François-Mitterrand / Galerie des donateurs
Découvert par le grand public à la publication de son récit Tous les matins du monde, adapté au cinéma par Alain Corneau, Pascal Quignard est l’auteur d’une œuvre considérable. La BnF célèbre le don que lui a consenti l’écrivain en 2018 en lui consacrant une exposition. Manuscrits, correspondances, photographies, peintures, éditions rares : une centaine de pièces, présentées au public pour la première fois, invitent à revenir sur les moments marquants d’une carrière littéraire exceptionnelle.
Pierre Dac. Du côté d'ailleurs

Du jeudi 15 octobre 2020 jusqu'au dimanche 28 février 2021, une exposition au MAHJ - Hôtel de Saint-Aignan 71, rue du Temple 75003 Paris
Le mahJ présente la première exposition consacrée à Pierre Dac (1893-1975). Plus de 250 documents issus des archives familiales, extraits de films, émissions télévisées et radiophoniques éclairent le parcours personnel et l’œuvre de ce maître de l’absurde, qui présida à la naissance de l’humour contemporain.
Qui sait que, dans les années 1950, Pierre Dac fut l’inventeur du schmilblick, cet objet au nom yiddish « qui ne sert absolument à rien et peut donc servir à tout » ? Qui se souvient du biglotron ? Qui a en mémoire la désopilante série radiophonique Bons baisers de partout, diffusée sur France Inter de 1966 à 1974 ? Des années 1930 au milieu des années 1970, l’imagination et l’inventivité de Pierre Dac ont nourri la culture française d’un extraordinaire arsenal humoristique que l’exposition fera redécouvrir....
Les valises de Jean Genet

Du 30 octobre 2020 au 31 janvier 2021, du marcredi au dimache de 14h00 à 18h00, exposition à l'IMEC, abbaye d'Ardenne, 14280 Saint-Germain-la-Blanche-Herbe
Que contiennent les valises d’un écrivain ? Après les malles légendaires de Fernando Pessoa, Raymond Roussel ou Antonin Artaud, voici les valises de Jean Genet, écrivain vagabond, sans domicile, sans bureau, sans bibliothèque.
Entré par effraction en poésie avec la publication du Condamné à mort, en 1942, Jean Genet rédige ses premiers livres en prison mais se retire de la scène littéraire au moment même où son théâtre le fait connaître dans le monde entier. Il dit alors avoir
renoncé à écrire. Et pourtant, durant près de vingt ans, d’une chambre d’hôtel à l’autre, du camp de Chatila à la Goutte d’Or, des ghettos noirs d’Amérique à la petite ville de Larache au Maroc, il transporte dans ses minces bagages les matériaux d’une œuvre rêvée où sa vie entière est consignée, de sa jeunesse perdue à ses dernières péripéties politiques.
En avril 1986, quelques jours avant sa mort, Jean Genet confie à Roland Dumas, son avocat rencontré pendant la guerre d’Algérie, deux valises de manuscrits. Un mois plus tard paraît son ultime chef-d’œuvre, Un captif amoureux. Durant trente-quatre ans, ces valises ont dormi dans le secret du cabinet de l’avocat avant que celui-ci ne décide d’en faire don à l’IMEC.
Brouillons, manuscrits inédits, notes éparses… le dernier atelier de l’écrivain est aujourd’hui révélé au public.
L’invention du surréalisme : Des Champs magnétiques à Nadja

Du 17 novembre 2020 au 7 février 2021, une exposition de la BNF - Galerie 1
L’année 2020 marque le centenaire de la publication par André Breton et Philippe Soupault de leur recueil commun, Les Champs magnétiques – « première œuvre purement surréaliste », dira plus tard André Breton. À cette occasion, la Bibliothèque nationale de France et la Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet associent la richesse de leurs collections pour présenter la première grande exposition consacrée au surréalisme littéraire.
Échappées belles d'ici et d'ailleurs

Sur les traces de la famille Hassoun de Constantine

Jusqu'au 17 janvier 2021, une exposition au MAHJ - Hôtel de Saint-Aignan, 71, rue du Temple, 75003 Paris
Les conservateurs du mahJ ont levé une partie du mystère qui enveloppait trois portraits de la famille Hassoun de Constantine au terme d'une vaste enquête. Leurs recherches ont permis de localiser la famille, de découvrir les ancrages identitaires qu'indiquent les vêtements portés, de retracer un itinéraire singulier vers la France.
Le mahJ a acquis, en décembre 2019, un ensemble de trois grands portraits au pastel réalisés en 1904 à partir de photographies par un certain A. Hassoun : un couple en costume occidental dans un parc autour d'un enfant dans un landau neuf, et un homme et une femme « à l'orientale ». Au revers du premier pastel figure une inscription ajoutée plusieurs décennies plus tard par le petit-fils du peintre précisant l'dentité des personnages : un instituteur – l'auteur des tableaux –, sa femme et leur fils, futur polytechnicien. À partir de ces indices, le musée a retracé l'ascension, grâce à l'école publique, de cette modeste famille juive de Constantine, un itinéraire conduisant de cette ville d'Algérie à Paris, en passant par Rouen et Drancy.
A l'occasion de cette exposition, l'Algérie est à l'honneur dans les vitrines attenantes au cabinet d'art graphique : en particulier un panier et nécessaire pour le bain rituel (miqveh) et le hammam, des tableaux de synagogue et de salle d'étude, des portraits et des costumes traditionnels, dont une peu banale coiffe traditionnelle de femme juive algérienne (sarmah).
Catherine Meurisse, la vie en dessin

Du 30 septembre 2020 au 25 janvier 2021 à la Bibliothèque Publique d'Information - Niveau 2 - Entrée rue Beaubourg 75004 Paris
La Bibliothèque publique d’information, en collaboration avec le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, propose cet automne une exposition consacrée à l’œuvre de la dessinatrice Catherine Meurisse.
"Dessinatrice, caricaturiste, illustratrice, scénariste, reporter, Catherine Meurisse est une artiste prolixe. Dans la lignée de Claire Brétécher, elle a, comme cette dernière, et comme Riad Sattouf, saisi le monde en marche. Aiguisant son regard et son trait pendant 15 ans dans de nombreux titres de presse et en particulier à Charlie"