Les mises à jour
comment notre site est-il organisé ?

1*- Chaque nouvelle information est affichée au fur et à mesure dans cette page « Les mises à jour ». 2*- Ensuite chaque information est dupliquée dans la page spécifique, exemples : « Formations », « Théâtre », « Livres », « Dossiers », « Revues », « Expositions », « Notes, articles, entretiens », etc… 3*- Une information peut donc se retrouver dans plusieurs pages : par exemple un livre se trouve dans la page "Les mises à jour", puis naturellement dans la page « Tous les livres », et peut également faire partie de la page « Livres sur l’écriture » ... 4*- Un événement (un salon, une conférence, une pièce de théâtre, etc…) qui se trouve dans la page « Les mises à jour », est également dans la page correspondante de « L’agenda » au(x) mois où il a lieu.
|
[ATTENTION : des annulations d'événements en présentiel sont possibles, voire la règle, pendant les périodes de confinement]
à propos de "Madeleine Bernard-La songeuse de l’invisible" de M.H. Prouteau

15/04/2021
Une note de lecture de Véronique Leroux-Hugon (15 avril 2021)
Née en 1871 Madeleine Bernard est la sœur bien aimée du peintre Emile Bernard avec laquelle elle forme quasiment un couple, des « cœurs siamois » navigant dans les milieux de l’art post impressionnisme de Van Gogh à Gauguin, à Odilon Redon et à bien des artistes de la fin dix-neuvième.
Ayant consulté des correspondances à son frère et à la famille Bernard, Marie Hélène Prouteau, après plusieurs livres autobiographiques a entrepris cette biographie romancée, narrée au présent pour tenter de recréer la vie de cette jeune femme d’une grande beauté, morte à 24 ans de la tuberculose.
On sent que la biographe s’est nourrie de cette peinture, de cette attirance des artistes pour la couleur qu’elle sait élégamment rendre dans ses descriptions. On est tenté de feuilleter parallèlement à la lecture un catalogue des Postimpressionistes, ou Synthétistes dont Emile Bernard est la tête de file. Ils peignent, comme Seurat, les bords de Seine, où la famille a déménagé, et la Bretagne découverte avec enthousiasme par Emile
En regardant le portrait reproduit en couverture, on s’explique le sous- titre : « La songeuse de l’invisible ». Madeleine, assise, la tête inclinée sur la main, le regard mystérieux semble méditer. Dans de superbes nuances de bleu et de jaune, la toile a été exécutée par Gauguin très attiré par cette jeune demoiselle, au temps des rencontres à St Briac ou Pont-Aven. Il lui écrit, par exemple en 1888, où il l’appelle « chère sœur » dans une ambiguïté de rapports significative. Le portrait a été peint au verso d’une toile appelée La rivière blanche, c’est un thème que Marie Hélène Prouteau reprend à plusieurs reprises pour évoquer le cours mélancolique de la vie de Madeleine, telle qu’on se la représente aussi dans Madeleine au Bois d’amour, peint par son frère. La rupture de Gauguin avec Emile qui se considère trahi artistiquement n’en sera que plus douloureuse pour elle....
Rencontre avec Eric-Emmanuel Schmitt

15/04/2021
Rencontre virtuelle avec le romancier le 21 avril 2021 à 17h (heure du Liban) ou 16h (heure de France)
Organisée par l'Institut français d'Irak
Médiatrice : Salma Kojok
Madeleine Bernard - La Songeuse de l'invisible

15/04/2021
Lvre de Marie-Hélène Prouteau
Cette jeune fille de dix-sept ans pleine de charme que peint un Gauguin amoureux, c’est Madeleine Bernard. Elle n’est pas un modèle comme les autres. En cet été 1888, la jeune fille est la muse de Pont-Aven. D’autres l’ont peinte, dont Émile Bernard, son frère. Née à Lille en 1871, Madeleine est d’une grande beauté et d’une vive intelligence. Elle voit naître sous ses yeux la formidable aventure de l’art post-impressionniste. Sur les bords de Seine à Asnières, à Saint-Briac, à Montmartre, elle est présente, sans être artiste elle-même ; rencontre Odilon Redon, Van Gogh, grand ami de son frère. Elle s’intéresse à la peinture. Mais aussi à la théosophie, aux spiritualités orientales. Entre ce frère rebelle si doué et une mère tyrannique, il lui faut trouver sa place de femme. Elle aspire à la liberté, choisit de travailler. Supporte mal ce milieu superficiel des ateliers de couture. Au fond, c’est une âme mystique, tendue vers l’invisible. Qui est Madeleine qui mourra à vingt-quatre ans ? Cette jeune femme qui ose poser une rupture radicale avec sa vie d’avant en s’enfuyant à Genève loin des siens ? Sa vie y prendra un tournant romanesque en croisant celle de la jeune Isabelle Eberhardt et de son frère.
Marie-Hélène Prouteau, qui a eu accès à une correspondance abondante, a tenté de cerner cette personnalité remarquable, complexe, attachante dans ses contradictions.
Rencontre avec Jean-François CHIANTARETTO

15/04/2021
Le jeudi 20 mai 2021 à 21h, la Société de Psychanalyse Freudienne vous propose une rencontre avec Jean-François CHIANTARETTO autour de son livre "La perte de soi" (Campagne Première, 2020)
Discutants
- Janine ALTOUNIAN, essayiste et traductrice
- Patrick AVRANE, psychanalyste, membre de la SPF
- Yves LUGRIN, psychanalyste, membre de la SPF
- François RICHARD, psychanalyste, membre titulaire de la SPP
- Réunion par ZOOM : Fiche du livre
- https://us02web.zoom.us/j/87483361725
- ID de réunion : 874 8336 1725
- Code secret : 722898
- La fiche du livre
Adultère

15/04/2021
Livre de Yves Ravey
Jean Seghers est inquiet : sa station-service a été déclarée en faillite. Son veilleur de nuit-mécanicien lui réclame ses indemnités et, de surcroît, il craint que sa femme entretienne une liaison avec le président du tribunal de commerce.
Alors, il va employer les grands moyens.
[Une note de EN ATTENDANT NADEAU, le 14/04/2021]
Présentation à la librairie Mollat (11/04/2021)
MÉMOIRES D'UN MALGRÉ-NOUS, RESCAPÉ DE LA BATAILLE DE BUDAPEST février 43-mai 45

15/04/2021
Livre de René Debs
Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, René Debs a 14 ans. Il fera partie des quelque 130 000 incorporés de force à partir de février 1943 pour combattre aux côtés de l'ennemi. Ce qui frappe avant tout dans ce récit, c'est la capacité à se défendre coûte que coûte, à compter sur l'amitié de ses camarades, à crier son incompréhension devant tant de barbarie, tout en gardant la fraîcheur d'âme d'un jeune soldat malgré lui, qui partage ses émotions lors des rares moments de répit. Il sera l'un des rescapés de la terrible bataille de Budapest de décembre 1944, et fêtera ses 20 ans quatre mois après son retour de guerre.
La faute de l'orthographe

15/04/2021
Une vidéo de deux belges "qui veulent simplifier la langue française" ?
"Nous avons été prof de français. Sommés de nous offusquer des fautes d'orthographe, nous avons été pris pour les curés de la langue. Nous avons écrit pour dédramatiser, pour réfléchir ensemble et puis aussi parce qu'on a toujours pensé que l'Académie Française avait un vrai potentiel comique. "Les deux belges qui veulent simplifier la langue française" : tout est faux dans cette phrase. Pas "simplifier" mais bien faire preuve d'esprit critique, se demander si tout se vaut dans notre orthographe. Pas deux belges, mais bien deux curieux qui veulent transmettre le travail des linguistes de toute la francophonie, pas même la "langue française", seulement son orthographe. Car l'orthographe, c'est pas la langue, c'est juste le code graphique qui permet de la retranscrire. Passion pour les uns, chemin de croix pour les autres, elle est sacrée pour tous. Et pourtant, il ne s'agit peut-être que d'un énorme malentendu. Arnaud Hoedt et Jérôme Piron sont linguistes de formation. Ils ont vécu 25 ans sans se connaître, mais c’était moins bien. Ils ont ensuite enseigné pendant 15 ans dans la même école. Quand Arnaud participe à la rédaction des programmes de français en Belgique, Jérôme se spécialise en médiation culturelle. En 2016, ils écrivent et mettent en scène le spectacle « La Convivialité », au Théâtre National de Bruxelles. Ce spectacle conférence qui traite de la question du rapport dogmatique à l’orthographe tourne depuis 3 ans dans toute la francophonie. Dans la foulée, ils publient l’ouvrage « La faute de l’orthographe », aux éditions Textuel. Ils se définissent comme suit : « Linguistes dilet(t)antes. Pédagogues en (robe de) chambre. Tentent de corriger le participe passé. Écrivent des trucs. Vrais-Faux Comédiens. Bouffeurs d’Académicien ». A la question « est-ce que ça se dit ? « , Arnaud et Jérôme répondent invariablement « oui, tu viens de le faire »."
La dernière lettre : Numéro 351 - 14 avril 2021

14/04/2021
- Lire la Lettre au format PDF
- Lire la lettre au format Livret CALAMEO
- Lire la lettre au format Livret ISSUU
- Pour s'inscrire à la newsletter, remplir le formulaire
- Proposer la newsletter à un.e ami.e, cliquer ICI
Bernard Noël 1930 - 2021

13/04/2021
Poète, écrivain, essayiste et critique d'art, né le 19 novembre 1930 à Sainte-Geneviève-sur-Argence (
- Hommage dans LIBERATION
- Hommage dans 24 HEURES
- Un article dans LA MARMITE
- Dans WIKIPEDIA
- Revue Europe n° 981-982 – Bernard Noël – janvier / février 2011
- "BERNARD NOËL : LE CORPS DU VERBE" : livre sous la direction de Fabio SCOTTO publié en 2008 [Ce volume rassemble les actes du colloque de Cerisy qui a réuni pour la première fois en 2005 des spécialistes de tous bords dans le but de rendre compte des diverses facettes de son travail d'écriture.]
Occupant·e·s du TNS : « Nous sommes vos suicidé·e·s »

13/04/2021
Texte paru dans Balagan, le blog de Jean-Pierre Thibaudat (et publié le 13 avril 2021 dans Mediapart)
Il y a plus d’un mois, dans la foulée de l’Odéon, les élèves de l’école du TNS et d’ailleurs occupaient le Théâtre National de Strasbourg. Aujourd’hui plus d’une centaine de lieux culturels sont occupés. En marge des revendications professionnelles et sociales dûment répertoriées par toutes et tous, les occupant·e·s du TNS écrivent aujourd’hui cette tribune. Un cri d’alarme, une arme de lutte.
Annulation des Journées de l’autobiographie 2021

13/04/2021
COMMUNIQUE de l'APA
C’est avec regret que nous sommes contraints d’annuler les Journées de l’autobiographie 2021 qui devaient se tenir à Ambérieu du 2 au 4 juillet sur le thème Voyager et l’écrire .
Indépendamment des incertitudes persistantes liées à la crise sanitaire, la ville d’Ambérieu nous a indiqué que les locaux prévus à L’Espace 1500 pour accueillir nos Journées, ne seraient pas disponibles. L’Espace 1500 est en effet utilisé comme centre de vaccination jusqu’à une date indéterminée.
Il n’a pas été possible de trouver une solution alternative pour organiser les Journées en 2021.
Les prochaines Journées auront lieu à Ambérieu en juin 2022, sur le thème Nos écoles et seront également l’occasion de manifestations particulières pour célébrer les 30 ans de l’APA fondée en 1992.
Une table ronde publique autour des textes déposés à l’APA aura lieu à Paris en octobre 2021 et sera l’occasion de nous retrouver enfin. Toutes les précisions sur cette manifestation seront données sur ce site prochainement.
Nous maintenons le thème des Voyages comme sujet du dossier du numéro 88 de La Faute à Rousseau, à paraître en octobre 2021, propositions éventuelles d’articles à adresser au comité de rédaction avant le 15 aout.
Proposition du MEET (Maison des écrivains étrangers et des traducteurs)

12/04/2021
- Durée : 30 minutes – Sur réservation au 02 44 73 45 60.
- Chinatown, Seuil, 2009
- T. a disparu, Riveneuve, 2012
- L’ascenseur de Saigon, Riveneuve éditions, 2013
- Paris 11 août, Riveneuve, 2014
- Un avril bien tranquille à Saigon, Riveneuve éditions, 2014 [interdit au Vietnam]
- Lettres à Mina, Riveneuve, 2020
En 20 ans, Paris a perdu 405 librairies

12/04/2021
Extrait (à propos des librairies) d'une étude de l'APUR (Atelier Parisien d'Urbanisme) effectuée en octobre 2020 sur les commerces parisiens.
Paris est la ville au monde qui concentre la plus de librairies. Celles-ci se sont concentrées depuis le XVI e siècle dans le Quartier Latin, à cheval sur les 5 e et 6 e arrondissements, à proximité de la Sorbonne. Ailleurs, l’implantation est plus éparse. Le nombre de librairies diminue depuis plus de 20 ans (-39 % soit -405 librairies depuis 2000) à cause, d’abord, de la concurrence des grandes enseignes de produits culturels (Fnac, Virgin…), puis de celle du commerce en ligne, Amazon devient, de fait, le plus grand libraire mondial. S’ajoutent les faibles marges et le coût de l’immobilier parisien qui précipitent les fermetures.
Afin d’enrayer cette chute, l’opération Vital’Quartier 2, initiée en 2008, intervient pour maintenir des librairies dans le Quartier Latin en préemptant et rénovant les locaux. La SEMAEST a installé 34 librairies/maisons d’édition dans Paris, dont 22 dans le Quartier Latin. Elle a également maintenu cette activité dans 19 autres locaux dont 15 dans le Quartier Latin. Le GIE, depuis sa création en 2017, a installé 10 librairies. Par ailleurs, plusieurs librairies nouvelles s’ancrent dans les quartiers périphériques. Elles développent des rayons spécialisés dans la bande dessinée, les mangas, les livres d’art ou bien encore des livres illustrés pour les plus jeunes. Pour se démarquer des sites de vente en ligne, elles organisent aussi des rencontres, des dédicaces avec des auteurs. De plus en plus de librairies indépendantes qui sont les plus nombreuses (seules un peu plus de 10 % appartiennent à un réseau d’enseigne), se regroupent, pour mutualiser leurs stocks et proposer, à travers des sites internet, de rechercher, réserver et se faire livrer (réseaux Paris Librairies, Librest, Canal BD…).
Balade poétique sur les pas de Charles Baudelaire

12/04/2021
Pour ceux qui habitent à moins de 10 km du centre de Paris, la Mairie de Paris propose cette balade poétique
"Figure incontournable de la littérature française, Charles Baudelaire a passé presque toute sa vie à Paris, qui fut une source d'inspiration et le théâtre de ses frasques. Le 9 avril 2021 marque le 200e anniversaire de sa naissance. L'occasion de marcher dans les pas de l'auteur des « Fleurs du mal »."
Prison n°5

11/04/2021
Une BD de Zehra Doğan
La journaliste féministe turque d'origine kurde a écrit cette BD pendant sa captivité
Ce livre est le fruit d'une détermination, transformant un emprisonnement en une résistance. Zehra Dogan, artiste kurde condamnée pour un dessin et une information qu'elle a relayés, fut jetée dans la prison n°5 de Diyarbakir, en Turquie. Elle nous immerge dans son quotidien carcéral. Découvrir le passé de ce haut lieu de persécutions et de résistances, c'est connaître la lutte du peuple kurde.
forum du livre - saint louis (Alsace)

11/04/2021
Du mercredi 14 au dimanche 18 avril 2021
Cette 38ème édition se tiendra exceptionnellement cette année dans une version numérique.
L’équipe d’organisation développera des moyens techniques pour assurer l’ensemble de la programmation en direct, avec les auteurs invités pour des conférences et rencontres. Vous pourrez ainsi participer aux différents évènements littéraires et échanger avec les auteurs sur les pages facebook du Forum du livre et la chaine YouTube de la Ville de Saint-Louis.
Fantômes

11/04/2021
Livre de Christian Kiefer
Été 1945 : lorsque le soldat américain d’origine japonaise Ray Takahashi rentre du front, personne n’est là pour l’accueillir en héros sur les terres de son enfance, dans le nord de la Californie. Ses parents, après avoir été expulsés et enfermés au camp de Tule Lake, vivent désormais à Oakland. Mais Ray veut comprendre pourquoi leurs anciens voisins et amis ont coupé les ponts avec eux, et surtout revoir leur fille Helen, sa petite amie. C’est à ce moment-là qu’il disparaît sans laisser de traces.
Printemps 1969 : de retour du Vietnam, et hanté par les fantômes de la guerre, John Frazier cherche son salut à travers l’écriture d’un roman. En s’emparant accidentellement du destin de Ray, le jeune écrivain ignore tout des douloureux secrets qu’il s’apprête à exhumer.
En revenant sur l’histoire méconnue de dizaines de milliers de Nippo-Américains internés dans des camps après l’attaque de Pearl Harbor en 1941, Christian Kiefer tisse un drame familial poignant et lumineux, qui interroge notre rapport intime à la mémoire et au passé.
Sur l'arrivée de femmes japonaises aux USA au début du 20è siècle :
|
|
Sur l'internement des américains d'origine japonaise pendant la seconde guerre mondiale :
|
Les Aventures extravagantes de Jean Jambecreuse, au pays de Barbe bleue

11/04/2021
Une note de lecture de Pierre Ahnne (sur son blog le 10/04/2021) à propos du livre "Les Aventures extravagantes de Jean Jambecreuse, au pays de Barbe-Bleueparue" de Harry Bellet
"J’ai raté le deuxième tome… En 2013 paraissaient, déjà chez Actes Sud, Les Aventures extravagantes de Jean Jambecreuse, avec pour seul sous-titre Assez gros fabliau. On y assistait aux débuts de Hans Holbein, désigné par l’équivalent littéral et français de son nom. Elles étaient narrées avec une verve étourdissante, et esquissaient sans le dire une réflexion subtile sur les rapports entre réel, images et mots (voir ici). Puis, en 2018, Jambecreuse revenait, pour de nouvelles « aventures », toujours « extravagantes », au temps de la révolte des Rustauds. Mea culpa. Passons. Cette année, nous voilà au pays de Barbe bleue, et le volume est sous-titré Conte moral et édifiant, mais aussi Tiers Livre...."
Combats et métamorphoses d'une femme

11/04/2021
Livre d'Edouard Louis
Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l’écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s’est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l’histoire de cette métamorphose.
Entretien avec l'auteur (sur France Culture (5 avril 2021))
"Quand j'ai commencé à écrire, je l'ai fait avec cette idée que, au fond, le monde social reposait en chacun de nous et que, de par une démarche autobiographie, de par l'écriture de soi, on pouvait raconter le monde. J'ai connu dans ma vie des gens des classes populaires. J'ai rencontré des gens de la bourgeoisie. J'ai vu des femmes. J'ai vu des gays. J'ai vu des hétérosexuels. J'ai vu beaucoup de réalités qui m'entouraient. Et ce que j'essaie de faire avec ce livre sur ma mère et avec les autres, c'est au fond de produire une forme de grande fresque du monde social à partir d'une démarche autobiographique. Ce serait produire une forme de geste balzacien."
à la recherche de milan kundera

11/04/2021
Livre d'Ariane Chemin
Milan Kundera est l’un des écrivains les plus lus au monde ; il est aussi un disparu volontaire. À force de refuser toute apparition depuis trente-sept ans, il s’est effacé du réel. Le geste de la main d’Agnès au bord de la piscine, le sourire du chien Karénine, ses personnages restent gravés dans les mémoires ; lui est devenu un écrivain fantôme. Il a posé des scellés sur sa propre existence et ce siècle d’histoires qui s’enroule autour de la sienne.
Depuis ses vingt ans, Ariane Chemin rêve de rencontrer l’auteur de La Plaisanterie. Partie sur ses traces, elle voyage d’Est en Ouest, de Prague à Rennes, de la Corse à Belle-Île-en-Mer, rencontre sa femme Věra, remonte le temps à ses côtés, croise des éditeurs et des cinéastes célèbres, une speakerine mystérieuse, des compositeurs et des pianistes assassinés, de vieux dissidents et des espions repentis, entend la poésie de Desnos et celle d’Apollinaire, toujours à la recherche de Milan Kundera. Elle lit la vie dans l’œuvre et l’œuvre dans la vie d’un romancier désormais écartelé entre deux patries – quelque part perdu dans la traduction.
Rencontres littéraires de l'AUF (en visioconférence)

10/04/2021
10/04/2021
Dans le cadre du Mois de la Francophonie en Iran, l’Ambassade de France en Iran organise en partenariat avec l’AUF Moyen-Orient deux rencontres littéraires virtuelles (sur Facebook)
- avec Paule Constant, écrivaine et membre de l'Académie Goncourt : le lundi 12 avril de 16h à 17h30, heure de Téhéran / 14h30 à 16h, heure de Beyrouth / 13h30 à 15h, heure de Paris
- avec Salma Kojok, écrivaine et Présidente du jury du Choix Goncourt de l'Orient : l e mercredi 14 avril 2021 de 16h30 à 18h heure de Téhéran / 15h à 16h30, heure de Beyrouth / 14h à 15h30, heure de Paris
Les autres rencontres :
- 15 mars : Miguel Bonnefoy, auteur de Héritage (Rivages), entretien organisé avec l’Ambassade de France en Iran, avec la participation de Philippe Claudel de l’Académie Goncourt ; ICI
- 16 mars : Camille de Toledo, auteur de Thésée, sa vie nouvelle (Verdier), entretien organisé avec l’Ambassade de France au Soudan, avec la participation de Paule Constant de l’Académie Goncourt ; ICI
- 17 mars : Jean-Pierre Martin, auteur de Mes fous (L’Olivier), entretien organisé avec l’Institut français de Jordanie, avec la participation de Philippe Claudel de l’Académie Goncourt ; ICI
- 22 mars : Djaili Amadou Amal, auteur de Les impatientes (Emmanuelle Collas) roman lauréat du Choix de l’Orient, entretien organisé avec l’Institut français d’Irak, avec la participation d’Éric-Emmanuel Schmitt de l’Académie Goncourt ; ICI
- 23 mars : Maël Renouard, auteur de L’Historiographe du Royaume (Grasset), entretien organisé avec l’Institut français du Liban, avec la participation de Pierre Assouline de l’Académie Goncourt ; ICI
- 24 mars : Mohammed Aïssaoui, auteur de Les Funambules (Gallimard), entretien organisé avec l’Institut français dans les Territoires palestiniens, avec la participation de Paule Constant de l’Académie Goncourt ; ICI
- 25 mars : Hervé le Tellier, auteur de L’anomalie (Gallimard), Prix Goncourt 2020, entretien organisé avec l’Institut français d’Égypte, avec la participation de Pascal Bruckner de l’Académie Goncourt. ; ICI
Paroles de lecteurs

10/04/2021
Sur France Culture
A quoi servent les livres ? Peuvent-ils changer la vie ? Comment on lit et pourquoi lit-on ? " Lire c'est vivre", disait Pierre Dumayet, et sans doute voulait-il signifier par là que les livres ne sont pas uniquement des palimpsestes, mais qu'ils pouvaient peut-être nous rendre la vie plus tendre, ou plus âpre, et de toute façon plus intéressante. Portraits de lecteurs !
- Lire c'est vivre ! (à écouter)
- Confinement : sauvées par les livres (à écouter)
- Livres cultes pour lecteurs rebelles (4 épisodes à écouter)
IDISS

10/04/2021
Une BD de Robert Badinter & Richard Malka. Fred Bernard (Illustration)
« J’ai écrit ce livre en hommage à ma grand-mère maternelle, Idiss. Il ne prétend être ni une biographie ni une étude de la condition des immigrés juifs de l’Empire russe venus à Paris avant 1914. Il est simplement le récit d’une destinée singulière à laquelle j’ai souvent rêvé. Puisse-t-il être aussi, au-delà du temps écoulé, un témoignage d’amour de son petit-fils », écrivit Robert Badinter.
Richard Malka et Fred Bernard s’emparent de ce récit poignant et intime pour en livrer une interprétation lumineuse tout en pudeur et à l’émotion intacte. La voix est tout en pudeur et en sobriété d’un grand homme qui œuvre encore aujourd’hui pour la société française. On retrouve ici le témoignage d’un petit fils à sa grand-mère. Le portrait d’une femme qui incarne l’une des plus grandes tragédies du XXe siècle.
Les langues régionales, enfin pleinement reconnues ?

10/04/2021
Le 8 avril 2021, contre l’avis du gouvernement, les parlementaires (247 voix pour, 76 contre et 19 abstentions) ont voté définitivement la loi «relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion».
Cette loi rompt avec notre tradition d'unilinguisme, pourtant explicitement inscrite dans l'article 2 de la Constitution : "la lange de la république est le Français". En effet entre 1881 et 1886 sont votées les lois sur « l’instruction obligatoire » (et non pas l’école obligatoire). Cette instruction peut être donnée dans les écoles publiques ou libres ou dans les familles. Dans l’esprit jacobin de la Révolution Française, l’instruction obligatoire doit se faire en français, tout enseignement dans les langues locales, qualifiées de « patois », étant interdit.
Ainsi, aujourd’hui, pour beaucoup de Français, la langue française reste constitutive de la République. D’ailleurs la France n’a toujours pas ratifié définitivement la « Charte européenne des langues régionales ou minoritaires » de … 1992.
La nouvelle loi permettra (si elle n’est pas retoquée par le Conseil constitutionnel) deux nouveautés majeures :
- l'instauration de l'enseignement immersif (effectué pour une grande partie du temps scolaire dans une langue autre que le Français) *
- la création d'un forfait scolaire pour les écoles privées dispensant une scolarisation en langues régionales **
—-
* La majorité des cours pourront être donnés en langue régionale, le français s’introduit progressivement et l’enfant est bilingue à la fin du primaire : ainsi le pratiquent les écoles Diwan en Bretagne, Calandreta en Occitanie et les Ikastola au Pays basque.
** Une commune A ne proposant pas ce type d’enseignement devra verser ce forfait à l’école choisie par les parents, même si elle est située dans la commune B
Texte fondateur
Bienfaits et inconvénients du bilinguisme
- Le bilinguisme au delà du langage : la thèse de la double personnalité
- Bilinguisme : une diversité linguistique, une ressource
- Pourquoi les langues régionales sont indispensables (entretien avec Gaid Evenou dans LE FIGARO)
- Alain Rey : « Le plurilinguisme est un facteur de tolérance » (in L’ORIENT LITTERAIRE juillet 2007)
Baudelaire, un génie en mal de spleen

10/04/2021
Hors-série anniversaire de la revue LIRE-Magazine Littéraire
• Récit d’une vie tumultueuse
• Les Fleurs du mal, L’Albatros, Les Paradis artificiels, L’Invitation au voyage... Ses oeuvres majeures passées au crible
• Baudelaire vu par : Jean Teulé, Jean-Louis Murat, Philippe Delerm, Antoine Compagnon...
EDUARDO BERTI : à l'occasion de la parution de "UN PÈRE ÉTRANGER"

09/04/2021
Rencontre à la Maison de la Poésie et animée par Alain Nicolas
De Buenos Aires à Madrid, en passant par Paris et le Kent, ce roman nous entraîne au cœur des questionnements sur l’identité, la transmission, l’exil et l’écriture. Fils d’un immigré roumain installé à Buenos Aires, le narrateur, écrivain, décide de partir vivre à Paris. Dans un café, il prend l’habitude de lire les lettres que son père lui envoie et se remémore alors l’histoire de sa famille. Quand il apprend que son père est lui aussi en train d’écrire un livre, il se sent dérouté. Et voilà que vient s’intercaler une autre histoire, celle de Józef et de son épouse, Jessie, tous deux installés en Angleterre. Józef est écrivain lui aussi, d’origine polonaise, exilé en Angleterre : l’immense écrivain Joseph Conrad pourrait bien devenir le personnage du prochain roman de notre narrateur argentin.
Inceste en fictions : Gisèle Pineau, Audrey Pulvar, Ananda Devi

08/04/2021
Dans DIACRITIK, un article de
" Témoignages ou fictions ? Dans un article récent, j’ai présenté le récit de Monia Ben Jémia, paru à Tunis en ce début d’année et deux fictions algériennes. De nombreuses réactions de lectrices m’ont rappelé que, depuis ce dernier quart de siècle, les fictions francophones étaient nombreuses à suggérer ou décrire une situation incestueuse et ses dégâts durables. On pourrait rappeler L’Enfant méduse de Sylvie Germain en 1992. Mais ce sont les œuvres francophones qui me parlent et dont je veux parler…
C’est la raison pour laquelle je me propose de suivre aujourd’hui trois romans qui, de 1995 à 2009, auraient dû alerter sur l’ampleur de cette prédation destructrice. Serait-ce que la fiction alerte moins que le témoignage ? Nous permettrait-elle de nous « protéger » de l’inadmissible alors que le témoignage nous accule à savoir ? Nous allons suivre Éliette et Angela, Nou et Eva, Kitty et Malika, dans les œuvres d’écrivaines qui ont alerté...."
La littérature syrienne emprisonnée

08/04/2021
Dans EN ATTENDANT NADEAU, un article de 7 avril 2021
"Comme la torture et les prisons, la littérature carcérale syrienne existait déjà du temps de Hafez el-Assad. Publiée à l’étranger, elle se poursuit sous le régime de son fils Bachar. Pour En attendant Nadeau, l’écrivain palestino-syrien Rashed Issa, auteur de deux livres publiés à Istanbul en 2020 et 2021 (Ça tourne encore et Les Syriens des bus verts, éd. Dar Mosaic) présente des livres encore non traduits en français. ... "
Trois mémoires algériennes
08/04/2021
1*- GASTON REVEL, Un instituteur en Algérie
Un film en accès libre. Auteurs : Alexis Sempé et Pierre Mathiote - réalisateur : Pierre Mathiote
Grâce à la découverte d’archives totalement inédites appartenant à Gaston Revel, le téléspectateur découvrira l’Algérie à la fin des années trente telle qu’elle se révèle à ce jeune instituteur français. Il comprendra le dépaysement et l’isolement de l’instituteur du bled dans les années difficiles de la Deuxième Guerre mondiale. Il mesurera la vigueur et l’âpreté des combats politiques et syndicaux menés par un militant du parti communiste algérien de l’après-guerre et la violence des tensions qui accompagnent la marche à l’indépendance et à la construction du nouvel État algérien. Fait unique et exceptionnel en Algérie, lors des élections municipales, Gaston Revel est élu à Bougie (Constantinois) dans le deuxième collège électoral réservé aux seuls musulmans. "Gaston Revel, un instituteur en Algérie" est un film qui éclaire de l’intérieur l’Algérie de 1936 à 1965, trente années décisives sous un regard totalement inédit.
[sur Gaston Revel, voir aussi le livre "Un instituteur communiste en Algérie, d'Alexis Sempé - la fiche du livre]
2*- Algérie, les deux soldats
Les deux soldats raconte l’histoire vraie de deux jeunes Français, militaires pendant la guerre d’Algérie, qu’un même sens aigu de l’honneur poussa dans deux directions totalement inverses : l’un déserta pour libérer un jeune prisonnier algérien qu’on allait exécuter, et l’autre pour poursuivre le combat de l’Algérie française aux côtés des ultras de l’OAS. Deux exemples emblématiques, passionnants, qui permettent de décrire de manière directe, charnelle, ce qui se passa là-bas. Tourné en France et en Tunisie et avec les interventions de Tramor Quémeneur, historien, et Jean-Claude Pérez, l’un des chefs historiques de l’OAS.
La dernière lettre : Numéro 350 - 07 avril 2021

07/04/2021
- Lire la Lettre au format PDF
- Lire la lettre au format Livret CALAMEO
- Lire la lettre au format Livret ISSUU
- Pour s'inscrire à la newsletter, remplir le formulaire
- Proposer la newsletter à un.e ami.e, cliquer ICI
Pour comprendre le génocide des Tutsi au Rwanda : la littérature du témoignage

07/04/2021
Titre complet : Pour comprendre le génocide des Tutsi au Rwanda : la littérature du témoignage (1994-2019)
Un article paru sur le site actualites.ecoledeslettres.fr (18 février 2020)
"Le 7 avril 2019 était commémoré le vingt-cinquième anniversaire du génocide des Tutsi au Rwanda , le dernier d’un XXe siècle marqué par bien des massacres et des violences à l’encontre de populations civiles. En avril 1994, au lendemain de l’attentat contre l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana débute la mise à mort organisée de la minorité Tutsi et des Hutu modérés sur tout le territoire. Une partie importante de la population prend part aux tueries encadrées par le pouvoir Hutu en place....
La littérature et en particulier celle du témoignage des rescapés ou victimes collatérales permet cependant de contrecarrer ces représentations tenaces. Elle permet de mieux approcher l’événement, en le replaçant dans le processus plus vaste de violence dont d’autres populations, comme les Arméniens ou les juifs d’Europe, ont eu à souffrir auparavant. Elle interroge la mise en mémoire par les acteurs (ou ceux qui se présentent comme des témoins) de l’histoire. Reconnaître, comprendre, dépasser les lieux communs : autant de nécessaires réflexions à porter aujourd’hui en direction du grand public et dans nos classes...."
Segalen : l'orient fantôme

06/04/2021
Le dossier du numéro 221 - mars 2021 de la revue "LE MATRICULE DES ANGES"
"Un dossier pour saluer l’œuvre de Victor Segalen (1878-1919), arpenteur de territoires inconnus, sorte de fils idéaliste de Rimbaud et de Gauguin. L’auteur des «Immémoriaux», de «Stèles» ou d’«Equipée» rejoint la Pléiade. Au sommaire également : Diego Vecchio, Richard Morgiève, Eve Babitz, Thomas Belle, Michel Leiris…"
Avec un long entretien avec deux poètes, Christian Doumet et Alexis Pelletier, qui parlent de l'héritage de Segalen sur la littérature et particulièrement sur eux-mêmes.
"L'autobiographie c'est l'anarchisme de la littérature"

06/4/2021
Un entretien avec Edouard Louis à l'occasion de la publication de "COMBATS ET METAMORPHOSES D'UNE FEMME", dans le dossier principal du numéro 1322 - 31 mars 2021 de la revue "LES INROCKUPTIBLES"
"Après “Qui a tué mon père”, Edouard Louis signe aujourd’hui “Combats et métamorphoses d’une femme”, l’histoire de sa mère, itinéraire d’une victime de la violence sociale et patriarcale vers son émancipation. Une nouvelle pièce apportée à l’œuvre de l’écrivain, une fresque autobiographique qui dessine une “cartographie du monde social”..."
Albert Camus épistolier

05/04/2021
Le dossier du numéro 46 de la revue EPISTOLAIRE, revue de l'A.I.R.E.
Ce numéro consacre un dossier à la correspondance d’Albert Camus. Les nombreux volumes de lettres de cet écrivain ont permis des études approfondies. Les contributions ouvrent une réflexion sur le genre d’épistolier que fut Camus. Comment sont ses lettres ? Est-il attentif, assidu ? Que dit-il ? Quel rôle jouent les lettres dans l’élaboration de son œuvre ? Quels types de relations se dessinent à travers elles ?
MoMo BasTa

04/04/2021
Livre de Frédérique Germanaud
Frédérique Germanaud livre ici le récit-journal de sa rencontre avec le fascinant MoMo BasTa, grand brûlé dans son enfance, « lapin écorché » devenu artiste performeur évoluant notamment au sein de squats et collectifs d’artistes tels que l’Art-Cloche.
Marqué à vie suite à un accident domestique resté trouble, MoMo, « gueule cassée au verbe haut », cherche aujourd’hui quelqu’un qui recueillera son histoire. C’est d’abord un refus, presque un rejet, que Frédérique Germanaud oppose à cette entreprise. C’était sans compter sur la force du sujet, « chimère » au « visage illisible » qui travaille clandestinement dans son esprit et finit par s’imposer. Au fur et à mesure de ses recherches, l’autrice s’attache à celui qui, sans jamais se poser en victime, « a retourné sa peau deux fois : brûlé puis exposé », et tente de comprendre ce qui la lie à cet homme.
Pacte ambivalent parsemé de doutes, MoMo BasTa interroge l’écriture et le récit de soi, mettant en scène un double « je », biographique et autobiographique, l’un et l’autre marqués par la douleur, l’âpreté à vivre et la solitude.
Festival d'Avignon 2021

03/04/2021
Le programme du festival du 5 au 25 jullet 2021
Fondé en 1947 par Jean Vilar, le Festival d'Avignon est aujourd'hui l'une des plus importantes manifestations internationales du spectacle vivant contemporain. Chaque année, en juillet, Avignon devient une ville-théâtre, transformant son patrimoine architectural en divers lieux de représentation, majestueux ou étonnants, accueillant des dizaines de milliers d'amoureux du théâtre de toutes les générations. Le Festival réussit l'alliance originale d'un public populaire avec la création internationale. Avignon, c'est également un esprit : la ville est un forum à ciel ouvert, où les festivaliers parlent des spectacles et partagent leurs expériences de spectateurs. Un mois durant, tous peuvent avoir accès à une culture contemporaine et vivante.
Le programme est composé de spectacles, mais aussi de lectures, d'expositions, de films et de débats, qui sont autant d'entrées dans l'univers des artistes et intellectuels invités. Il y a, chaque soir au Festival, une ou plusieurs « premières », qui font d'Avignon un véritable lieu de créations et d'aventures, pour les artistes comme pour les spectateurs.
Ouverture prévisonnelle de la billetterie :
- samedi 5 juin sur internet
- samedi 12 juin par téléphone
- mardi 15 juin sur place
« L’atelier m’a obligée à structurer mon écriture, faire des choix »

03/04/2021
Un entretien avec Michèle Berthelot sur le site "L'INVENTOIRE" (31 mars 2021)
"Une rencontre avec le destin a conduit Michèle Berthelot à effectuer un job d’été en service psychiatrique. Elle y sera infirmière pendant quarante ans… Une fois à la retraite, elle a eu envie de raconter l’histoire dont elle a été le témoin. Afin de l’écrire, elle s’est tournée vers les ateliers d’écriture d’Aleph. Ainsi a commencé le parcours du manuscrit « Le Petit Homme pendu au portemanteau », aujourd’hui publié...."
Aleph Ecriture vous propose

03/04/2021
COMMUNIQUE d'Aleph Ecriture
L'origine de avril est discutée, il est question d'ouvrir (aperire), d'Aphrodite et de s'exposer au soleil (apricus). Si l'ouverture n'est pas vraiment au rendez-vous, consolons-nous avec la deuxième en nous exposant au troisième... Les modules courts de «J'écris les histoires de ma vie» ponctueront le mois, 9 thématiques différentes pour composer votre recueil à votre gré. Le stage «Récit documentaire» animé par Juliette Rigondet vous invitera à « retrouver le monde, celui qui est sous vos yeux mais que vous ne regardez, écoutez, respirez, souvent, en ne faisant que passer. » ; «Écrire d'un pays lointain» animé par Laurence Faure fait signe à ceux qui font l'expérience particulière du vivre ailleurs (qui commence parfois ici) ; enfin, vous pourrez plonger dans une profusion d'illustrations, d'albums et d'histoires dans «Découvrir l'écriture pour les jeunes publics».
Versant pratique, suite aux dernières annonces gouvernementales, nous sommes en mesure de maintenir notre activité présentielle, en tant que centre de formation professionnelle. Vous pourrez aussi écrire dans nos ateliers par e-mail (à partir du 12/04) et via notre plateforme Teams. Quant à rêver... Préparez votre été avec nos résidences d'écriture !
Pipes de terre et pipes de porcelaine

03/04/2021
Titre complet : Pipes de terre et pipes de porcelaine : Souvenirs d’une femme de chambre en Suisse romande, 1920-1940
Livre de Madeleine Lamouille (Nouvelle édition avec une préface Michelle Perrot)
Madeleine Lamouille a raconté ses souvenirs à Luc Weibel, petit-fils des maîtres pour lesquels elle a travaillé de nombreuses années à Genève. Elle parle avec le talent d’une grande conteuse et la sensibilité de ceux qui n’ont pas voulu oublier leur passé. Révélateur d’une société encore toute proche, portrait de mœurs, récit d’une époque, ses souvenirs sont un précieux témoignage pour la compréhension des oubliés de l’histoire.
Paru pour la première fois en 1978, ce récit de vie a connu depuis lors un succès considérable. Ce qui donne à ce livre frémissant sa force c’est la détermination constante de Madeleine Lamouille à être traitée comme un être humain.
Madeleine Lamouille, née à Cheyres (Fribourg) en 1907, est décédée à Genève en 1993.