Théâtre-Cinéma-Télévision
Le quai de Ouistreham

- De Florence Aubenas | Mise en scène : Louise Vignaud | Avec Magali Bonat
- du 22 septembre au 3 octobre, Théâtre 14, Paris 14e. Tél. : 01 45 45 49 77
- du 6 au 10 octobre au Théâtre de la Croix-Rousse, Lyon (69)
- du 3 au 7 novembre à Sète
- les 4 et 5 décembre au Festival théâtral du Val-d’Oise…
Ni pièce de théâtre, ni fiction, c’est un récit journalistique qui est joué et mis en scène. La vie de femmes de ménage en temps de crise. On se souvient de la sortie retentissante du livre de Florence Aubenas en 2010, Le Quai de Ouistreham. La journaliste y racontait son immersion totale durant six mois dans le monde des travailleuses précaires.
Florence Aubenas témoigne et raconte. Ce livre a rendu visible ce que l’on ne veut pas voir : la misère au quotidien de ces femmes de l’ombre. Mais aussi leur volonté de bien faire, l’exigence de ce métier méprisé dans un monde en crise. Près de dix ans après cette expérience, la metteuse en scène Louise Vignaud et la comédienne Magali Bonat s’approprient ce texte et font entendre la parole de ces femmes qui récurent, astiquent, briquent. Celles qui commencent à travailler quand nous ne sommes plus dans nos bureaux, dans nos locations de vacances, dans un ferry à quai. Pour que le monde des autres, le nôtre, soit propre coûte que coûte. Pratiquement sans décor, sans accessoire, dans un rapport frontal au public, le jeu est lui aussi extrêmement sobre, laissant toute la place au témoignage.
Durant une heure, seule au plateau, Magali Bonat recrée les situations, les interroge, nous interroge avec tendresse, humour et sincérité. Le plateau devient un lieu d’enquête et de questionnement. Un lieu de prise de conscience, toujours aussi nécessaire.
Laëtitia, la vie avant le fait divers

Les 21 et 28 septembre 2020 à 21h00 sur France 2, un documentaire "LAËTITIA", d'après le livre de l'historien et écrivain Ivan Jablonka
Laëtitia Perrais disparaît une nuit de janvier 2011, assassinée. Avec sa série dédiée, le réalisateur Jean-Xavier de Lestrade raconte la vie de la jeune fille avant le fait divers. Il nous en parle aujourd'hui.
France Culture, le 16 septembre 2020
- Les épisodes disponibles sur France 2 jusqu'au 29 septembre 2020 : Episode 1 Episode 2 Episode 3
- Les épisodes disponibles sur France 2 jusqu'au 5 octobre 2020 : Episode 4 Episode 5 Episode 6
- La fiche du livre "Laëtitia ou la fin des hommes"
- Entretien avec Jablonka le 6 septembre 2016 (France Inter)
- Entretien avec Jablonka (Le Monde du 7 septembre 2016)
Tenir paroles

Du 22 septembre au 9 octobre 2020 au Théâtre de la Ville - Espace Cardin - 1, avenue Gabriel 75008 Paris, France
Mise en espace & Conception : Emmanuel Demarcy-Mota ; Troupe du Théâtre de la Ville
Depuis le début du confinement, 97 acteurs, médecins, danseurs, scientifiques et musiciens ont partagé l’aventure des consultations téléphoniques puis présentielles dès que cela a été possible. Au 1er juillet, 7500 personnes avaient participé à ces dialogues inattendus, échanges en tête à tête entre un artiste et un scientifique et une personne consultée. Les échanges ont eu lieu en 19 langues et dans plus de 30 pays à travers le monde. Chaque rencontre est unique, chaque dialogue une expérience intime et artistique. C’est la charge d’humanité de cette aventure inouïe que nous chercherons à porter sur scène, réunissant témoignages de consultants, de consultés, de médecins, de patients. Un instantané, un devoir de mémoire sur cette période à la fois proche et lointaine.
Adolescentes

Dans ce documentaire immersif, Sébastien Lifshitz (sorti le 25 mars 2020) suit deux jeunes amies, Anaïs et Emma, pendant cinq ans, traversés par les grands rites de l'adolescence et les questionnements qui affleurent à l'approche de la majorité, offrant au passage une radiographie subtile de notre époque.
La bande annonce
Petit pays
Un film d'Eric Barbier d'après le roman de Gaël Faye
Dans les années 1990, un petit garçon vit au Burundi avec son père, un entrepreneur français, sa mère rwandaise et sa petite soeur. Il passe son temps à faire les quatre cents coups avec ses copains de classe jusqu'à ce que la guerre civile éclate mettant une fin à l'innocence de son enfance.
L'histoire dans cette Histoire est raconté du point de vue de l'enfant (Gaby), à hauteur d'enfant et de son point de vue. Certe l'enfant qu'était Gaël Faye a sans aucun doute souffert mais en tant que spectateur le film ne montre pas grand chose à tel point que la crise conjugale des parents prend le pas sur la guerre et le génocide
[Un article paru dans AFRICULTURES, le 01/09/2020]
Bande annonce
josep

Un film d'animation de Aurel
Le film a fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020
Février 1939. Submergé par le flot de Républicains fuyant la dictature franquiste, le gouvernement français les parque dans des camps. Deux hommes séparés par les barbelés vont se lier d’amitié. L’un est gendarme, l’autre est dessinateur. De Barcelone à New York, l'histoire vraie de Josep Bartolí, combattant antifranquiste et artiste d'exception.
- Sortie, le 30 septembre 2020.
- Mais pour les Parisiens, avant première le 22 septembre à 20h00 au cinéma L'ARLEQUIN (76 Rue de Rennes, 75006 Paris), en présence du réalisateur et de l'équipe du film
La bande annonce
En 1936 ce catalan fonde le syndicat des dessinateurs puis, pendant la Guerre d'Espagne, devient commissaire politique du POUM. Après l'effondrement de la République il est incarcéré dans un camp en France, où il continue de dessiner. Il échappe à la Gestapo.
Après 1943, Josep Bartolí part au Mexique où il devient l'amant de Frida Kahlo, avant de s'installer aux États-Unis, où il fréquente Rothko, Charles Pollock, Kline et De Kooning, et dessine dans la revue Holliday, dans le supplément Reporter du Saturday Evening Post. En France, il illustre de nombreux ouvrages pour le Club français du livre.
Il est également un peintre et un créateur de collages.
Le Festival OFF d'Avignon... à Paris !

Du 24 août au 6 septembre, la Ville de Paris et le Théâtre de la Ville programment 8 spectacles de théâtre et de musique, gratuits et en plein air, dont 2 spectacles jeune public. Des spectacles en plein air dans les 1er, 3e, 4e, 8e et 15e arrondissements
"À la suite de l’annulation du Festival OFF d’Avignon, ainsi qu’en soutien aux auteurs, compositeurs, metteurs en scène et compagnie franciliens, la Ville de Paris a souhaité proposer à certaines compagnies parisiennes ou franciliennes de pouvoir présenter leurs spectacles dans l’espace public à Paris entre le 26 août et le 6 septembre. Tous ces événements s’inscrivent dans le cadre d’Un Été particulier, la programmation des événements culturels à Paris cet été, et sont gratuits et accessibles à tous.
Les visiteurs pourront assister à quatre spectacles de théâtre (L’Homme qui dormait sous mon lit, Callas, il était une voix, Quand je serai un homme et Boxing Shadows), deux spectacles jeune public (Duologie et La légende de Tsolmon) ainsi que deux spectacles musicaux (Une vie de pianiste et Mélodies chroniques).
« Cette opération nouvelle montre la volonté de la Ville de Paris de s’engager pour un nouveau théâtre populaire. Au côté des artistes, des compagnies, de tous les publics, elle préfigure une nouvelle étape de politique culturelle » précise Carine Rolland, adjointe à la culture de la Maire de Paris."
Les carnets d'Albert Camus

Du 26 août au 27 septembre 2020 au théâtre LE LUCERNAIRE - 53 Rue Notre Dame des Champs, 75006 Paris
D'après "Carnets" d'Albert Camus (éditions gallimard) - Mise ne scène et avec Stéphane Olivié Bison.
"...Entre journal de travail et journal intime, c'est le combat héroïque et acharné d'un homme, l'un de nos plus beaux écrivains, face à la machine inexorable des jours. Un Camus curieux de tout, épris de beauté et d'harmonie, y livrant, ses colères, ses idées, et sa croyance dans le pouvoir de l'écriture."
Le Grand Cahier

Du 30 août au 7 octobre 2020 au Dimanche à 20h, lundi, mardi et mercredi à 21h, Théâtre Manufactures des Abesses - 7 rue Véron (75018 Paris)
Une pièce d'Agota Kristof, mise en scène et interprétation Valentin Rossier
À la campagne, en temps de guerre. Abandonnés à eux-mêmes, à la faim et au froid, deux jeunes enfants – des frères jumeaux – vont tenter de vaincre, à travers l’exercice quotidien de la douleur reçue ou infligée, tout ce qui fait mal, et vont consigner, dans un « grand cahier », la liste de leurs progrès.
Extrait d'un message reçu
"...Valentin Rossier, le metteur en scène suisse, s'exporte à Paris le temps d'une série de représentation de son adaptation du Grand Cahier, chef d'oeuvre d'Agota Kristof.
Avez-vous lu ce roman? Il est beau et terrible. Deux enfants s'exercent à supporter la cruauté et le violence de la guerre qui fait rage. Abandonnés à eux-mêmes, ils restituent quotidiennement ces exercices dans un cahier, tentant d'être le plus précis possible. C'est une chute hors de l'humain, dans une langue ciselée...
Pour les premières représentations, du 30 août au 9 septembre, bénéficiez de places à 12€ en réservant soit par retour de mail, soit sur notre site avec le code MANUF...."
Le Square

Du mercredi 9 septembre 2020 au dimanche 8 novembre 2020 une pièce de de Marguerite Duras, au Théâtre Le Lucernaire -53 rue Notre-Dame-des-Champs, 75006 Paris
Auteur : Marguerite Duras
Artistes : Dominique Pinon, Mélanie Bernier
Metteur en scène : Bertrand Marcos
Un après-midi, dans un square, une bonne à tout faire et un voyageur de commerce commencent à discuter. Tout semble les opposer, elle est jeune et pleine d'espoir, celui de se marier notamment, tandis qu'il est d'un âge bien plus avancé, et n'espère plus grand-chose.
Cependant, malgré leurs différences, à l'écoute l'un de l'autre, une véritable rencontre a lieu entre ces deux êtres singuliers, ces deux solitudes dont les chemins étaient peut-être finalement faits pour se croiser.
Qui a tué mon père

Du 9 au 23 septembre 2020 au théâtre des Abesses (31, Rue des Abbesses 75018 Paris), reprise de la pièce de théâtre d'Edouard Louis avec Edouard Louis. Mise en scène de Thomas Ostermeier.
"L’écrivain Édouard Louis interprète son propre rôle dans un monologue saisissant.En trois récits autobiographiques, Édouard Louis s’est imposé, à 27 ans, comme une voix essentielle de cette littérature contemporaine en prise directe avec le réel. Véritable « transfuge de classe », à la fois écrivain et artiste engagé, il décrypte les mécanismes de domination et de violence sociale et raconte la réinvention de soi à partir de sa propre expérience familiale. Après Histoire de la violence, présenté l’an dernier au Théâtre de la Ville, voici que Thomas Ostermeier pousse un peu plus loin le dialogue avec l’écrivain en le mettant en scène dans son propre rôle. Avec Qui a tué mon père, portrait indigné, tout de colère et de tendresse mêlées, Édouard Louis fouille les contradictions intimes d’un homme brisé. Entendre ce texte par la bouche de son auteur, le voir danser et livrer ses souvenirs d’enfance, décuple sa portée. Répété au Théâtre de la Ville, avant sa création, Qui a tué mon père illustre de puissante manière le fructueux compagnonnage entre les deux maisons. (Maïa Bouteillet)"